Jean Guitton
Le travail intellectuel
Aubier
[Avant-propos]
Les vérités les plus précieuses sont celles que l'on découvre en dernier lieu; mais les vérités les plus précieuses ce sont les méthodes.
[I. En regardant travailler les autres (La privation)]
Je n'ai jamais considéré mon action et toute mon oeuvre que symboliquement, et il m'a été assez indifférent de savoir si je faisais des pots ou des plats.
[V. La mise en ordre de nos pensées (Du monstrueux au lucide)]
I prefer commencing with the consideration of an effect.
[VII. Germes et Résidus ( Les cahiers de chevet)]
On ne sait jamais si l'on marche sur une semence ou sur un débris.
[IX. L'écriture et le style (Le lien du fond et de la forme)]
Telle est la suprême beauté de ce monde que bien nommer ce qui s'y trouve ou même le désigner avec exactitude, suffirait pour former un beau style et pour faire un beau livre.
[X. Le travail dans l'état de fatigue et de souffrance (Le Travailleur en cellule)]
Il employa un an entier à s'y préparer en la manière que les autres occupations lui permettaient, qui étaient de recueillir les différentes pensées qui lui venaient là-dessus.
G. Périer
(au sujet de Pascal malade)
nouvel Art de Penser
Aubier
[I. De l'admiration]
On ne saurait croire jusqu'où a été dans ce siècle la décadence de l'admiration.
[II. De l'invention et du jugement]
Quoe simul sit ars inveniendi et judicandi.
[III. De l'élection]
I like my choice.
[IV. De la distinction]
On manque dans les langues de termes assez propres pour distinguer les notions voisines.
Leibniz
Nouveaux Essais, I.
[V. De la contradiction]
Le paradoxe est la passion de la pensée, un penseur sans paradoxe est comme un amant sans passion.