Georges Bataille
L'expérience intérieure
Tel/Gallimard n°23
La nuit est aussi un soleil.
La part maudite
Points / Seuil n°20, 1971.
L’Exubérance est Beauté.
Madame Edwarda / Le mort / Histoire de l’œil
10/18 n°781, 1973.
[Note de l’éditeur (Jean-Jacques Pauvert)]
Que le livre le plus incongru soit finalement le plus beau livre, et peut-être le plus tendre, cela est alors tout à fait scandaleux.
[Préface]
La mort est ce qu’il y a de plus terrible et maintenir l’œuvre de la mort est ce qui demande la plus grande force.
Si tu as peur de tout, lis ce livre, mais d’abord, écoute-moi : si tu ris, c’est que tu as peur. Un livre, il te semble, est une chose inerte. C’est possible. Et pourtant, si, comme il arrive, tu ne sais pas lire ? devrais-tu redouter… ? Es-tu seul ? as-tu froid ? sais-tu jusqu’à quel point l’homme est « toi-même » ? imbécile ? et nu ?
MON ANGOISSE EST ENFIN L’ABSOLUE SOUVERAINE. MA SOUVERAINETÉ MORTE EST A LA RUE.
INSAISISSABLE – AUTOUR D ELLE UN SILENCE DE TOMBE – TAPIE DANS L’ATTENTE D’UN TERRIBLE – ET POURTANT SA TRISTESSE SE RIT DE TOUT.
L’impossible
Editions de Minuit, 1962.
« Sa bouche ne disait que : « Jésus » et « Catherine ». Et tandis qu’il parlait ainsi, je reçus la tête dans mes mains, fixant les yeux sur la divine bonté et disant : « Je le veux ».
…..
« Quand il fut enterré, mon âme se reposa en paix et tranquillité et dans un tel parfum de sang que je ne pouvais souffrir l’idée d’enlever ce sang qui avait coulé de lui sur moi. »
Sainte Catherine de Sienne
Durant cette agonie, l’âme est inondée d’inexprimables délices.
L’abbé C.
Editions de Minuit, 1950.
Je déshonore à ce moment ma poésie, je méprise ma peinture,
Je dégrade ma personne et je punis mon caractère,
Et la plume est ma terreur, le crayon ma honte,
J’enterre mes talents et ma gloire est morte.