[I– MAXIMILIEN - Londres-New Yrod 1989]
Un homme a donné l’assaut et pris des citadelles qui durant son enfance et son adolescence lui paraissaient aussi fabuleuses, aussi imprenables, que la caverne d’Ali Baba. Un homme de plusieurs vies.

[II– URSULA – Berlin 1938]
Tu ne craindras ni la terreur de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour, ni la peste qui rôde dans l’ombre, ni le fléau qui ravage en plein midi.
S’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, toi, tu ne seras pas atteint.

[III– THÉODORA – Londres 1944]
Il ne t’arrivera pas de malheur, aucun coup ne menacera ta tente;
car il chargera ses anges de te garder en tous les chemins.
Ils te porteront dans leurs bras pour que ton pied ne heurte pas de pierre.

[IV– ANASTASIA – Paris 1959]
Mon chéri chante et me dit :
« Debout, toi, ma compagne,
ma belle, et viens-t’en.

Car voici que l’hiver passe ;
la pluie cesse, elle s’en va.

On voit des fleurs dans le pays ;
la saison de la chanson arrive ;
et on entend dans notre pays
la voix de la tourterelle. »

[V– CAMILLA – Tanger 1981]
Et le roi me dit : Pourqoi ton visage est-il triste?
N’es-tu pas malade? Est-ce autre chose qu’une tristesse de cœur?

[VI– ADRIANA – New York 1987]
Une femme sage a construit sa maison, mais une folle peut la renverser de ses propres mains.

[VII– MAXIMILIEN – Londres-Berlin 1989]
Un homme de plusieurs vies. Un homme qui avait son propre centre de gravité, quelque chose d’intouchable, quelque chose qu’il ignorait lui-même.

Les anges dans leur grande sagesse restent toujours là où il ont trouvé leur place. Fais comme eux, ne va pas chercher le bonheur à l’autre bout du monde. Sinon tu passeras à côté de la splendeur aux multiples visages.

Cette voix du cœur qui seule, selon Lamartine, sait toucher le cœur.

[Prologue - 1978]
Son retour, tel celui du fils prodigue…

[En coulisses - 1979]
Considérez longtemps ce qui vous fait plaisir et plus longtemps encore ce qui vous déplaît.

[Acte I - 1956]
Les actes les plus décisifs de note vie… sont, le plus souvent, des actes inconsidérés.

[En coulisses - 1979]
Et même alors, je n’ose laisser s’évanouir,
Je n’ose non plus céder à l’exquise douleur du souvenir;
Car une fois vidée la coupe de cette divine angoisse,
Comment se tourner encore vers le néant du monde ?

[Acte II – 1963-1967]
Le commencement et la fin étaient toujours là,
Avant le commencement et après la fin.

[Acte III - 1979]
… et si je ne puis plus être aimé
Il faut me permettre d’aimer !

[Epilogue – avril 1979]
… Quand son évanouis les temps des rêves dorés…
J’appris alors comment chérir l’existence
… Avec l’aide de la joie.

La valeur d’une vie ne repose point dans le nombre de ses jours mais dans l’usage que l’on en fait. Un homme peut vivre longtemps sans retirer grand-chose de sa vie. Pour tirer de la vie des satisfactions, il ne faut point compter sur le nombre des années mais sur sa volonté.

J’ai le cœur d’un homme et non d’une femme, et je ne redoute rien…

[Prologue – 1968]
Il marche dans la plaine et se réjouit de sa puissance. Car ses ennemis s’avancent à sa rencontre.

[1904]
Il est long et rude, le chemin
Qui, de l’enfer, monte vers la lumière.

[1905-1910]
L’humilité est une épreuve pour une jeune ambition qui s’impatiente et se tourne vers les degrés qu’elle veut gravir…

[1914-1917]
Il est toujours plus difficile de vivre au sommet.
Le froid y est plus vif, les responsabilités plus lourdes.

[1918-1950]
Celui qui conquiert les montagnes trouve souvent les cimes cachées dans les nuages ou sous la neige.
Celui qui l’emporte sur les hommes et les domine doit dédaigner la haine de ceux qui s’agitent sous lui.

[1968 - Epilogue]
Je suis seul. Autour de moi, le pharisaïsme a tout envahi. Vivre sa vie jusqu’au bout n’est pas un jeu d’enfant.