1. en réalité, ces deux vers, selon les hellénistes modernes, ne sont pas de Théocrite, mais du Pseudo-Théocrite.
Trad. : « Mes chants sont harmonieux, que je fasse chanter le syrinx, que je fasse parler la flûte droite, le roseau ou la flûte traversière" (Pseudo-Théocrite, Idylle XX, Le jeune bouvier, in Bucoliques grecs, t. II, ed. Ph.-E Legrand, Les Belles-Lettres, 1927, p. 43). Dans ExCF, Louÿs a noté en marge : "Inutile d'aller plus loin, vous n'y trouverez rien de plus mélodieux que ces deux vers-là. »
1. Trad. : "Mnasidika a un plus joli corps que la frêle Gyrinno." (E.Mora,op.cit.,p.385)
Dans l'éd. 1895 figurait au contraire l'épigraphe suivante d'A.-C. Swinburne :
« Let fruit be crushed on fruit, let flower on flower,
Breast kindle breast and either burn on hour.
Why wilt thou follow lesser loves ? Are thine
Too weak to bear these hands and lips on mine ? »
1. Trad. : " Mais ceignez-moi de narcisses, des sons de la flûte
Réjouissez mes oreilles ; oignez mes membres d'essence de safran ;
Humectez mes entrailles d'un bon vin de Mytilène,
Et mariez-moi à une belle fille toute simple ! "
(Anthologie palatine, Livre XI, trad. R. Auberton, Les Belles-Lettres, t. X, 1972, pp. 84-85)
*Perviglium Mortis signifie en latin Veillée de la Mort et rappelle le titre d'un poème de Catulle, Pervigilium Veneris [Veillée de Vénus]
Cette épigraphe latine, qui semble bien être de l'invention de Louÿs, prolonge le titre du poème et signifie : [Veillée de la mort], que jadis, pendant l'étreinte, entendit en partie Ariane.